Présentation et histoire

L’Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, reconnue d’utilité publique (Décret du 9 juillet 1993-JO du 17 juillet 1993), accueille, depuis 1911, les officiers d’active en retraite, les veuves et les veufs de ces officiers.

Peuvent également adhérer à l’ANOCR :

  • les officiers de carrière quittant le service sans avoir acquis de droit à la retraite,
  • les officiers de réserve ayant servi en situation d’activité, (ORSA),
  • les conjoints survivants des officiers d’active morts en activité de service.

Information

A ses adhérents, quel que soit leur âge, qui ne bénéficient pas de la couverture d’une mutuelle santé, l’ANOCR offre la possibilité de souscrire à deux types de contrat auprès d’un groupe mutualiste (Mutuelle Intergroupe d’Entraide – MIE).
Les adhérents intéressés peuvent, sur demande adressée au siège de l’ANOCR, recevoir :
les imprimés donnant les avantages de chaque contrat,
un formulaire d’adhésion
Les cotisations peuvent être réglées pour l’année, ou par semestre, l’inscription est possible en milieu d’année.

Histoire

La plus ancienne association d’officiers retraités

L’Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d’Officiers (ANOCR), est la seule et la plus ancienne association groupant uniquement des officiers de toutes origines de l’ensemble des Armées

Créée le 29 novembre 1911 sous la dénomination d’Association Nationale des Officiers Retraités par un groupe d’officiers en retraite ayant à leur tête le Commandant BREYNAT, héros de la guerre de 1870-1871, elle avait pour but « d’améliorer les pensions et conditions d’existence des officiers »

Bénéficiant aussitôt, à une époque où la protection des officiers âgés ainsi que des veuves et orphelins d’officiers était beaucoup moins assurée que maintenant, de l’appui des hautes autorités civiles et militaires, elle a enregistré un développement continu, avec notamment la création d’un groupement dans chaque département

A la suite de la première guerre mondiale, au cours de laquelle des milliers d’officiers de carrière furent tués ou blessés, et où un grand nombre de survivants durent prendre une retraite anticipée par suite du retour au régime du temps de paix, l’Association Nationale des Officiers Retraités dépassa le chiffre des trente mille adhérents. Parmi ses présidents d’honneur figurèrent des chefs prestigieux, comme les Maréchaux FOCH, JOFFRE, LYAUTEY, MAUNOURY et FAYOLLE

Les conflits dans lesquels la France se trouva engagée de 1939 à 1962 entraînant la mise en œuvre d’effectifs importants, fortement encadrés par des officiers d’active, contribueront à maintenir à un haut niveau le nombre de membres de l’association

Celle-ci, sous la présidence du Général d’Armée Clément BLANC, ancien Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, a accentué, à partir de 1964, sa vocation à caractère social en consacrant plus spécialement l’assistance à ses membres très âgés ou handicapés, aux veuves et aux orphelins mineurs

L’ANOCR a été reconnue d’utilité publique par décret du 9 juillet 1993 – J.O du 17 juillet 1993

Cette action, poursuivie par le Général d’Armée VAILLANT, puis à partir de 1989, par le Général d’Armée BIRÉ, s’est traduite :

  • par la modification de la dénomination de l’association devenue  » l’Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d’Officiers (ANOCR) »,
  • par l’adoption de nouveaux statuts et d’un nouveau règlement intérieur en 1991,
  • par la reconnaissance d’utilité publique de l’association par décret en date du 9 juillet 1993,
  • par l’acquisition en 1996 des locaux actuels du siège, 15 Rue Cler – 75007 PARIS.

Dans le même souci d’efficacité que ses prédécesseurs, le Vice-Amiral (2S) Michel OLHAGARAY assume, depuis avril 2010, la présidence de notre association.

Rayonnement

L’ANOCR est officiellement représentée :

  • au Conseil Permanent des Retraités Militaires (CPRM),
  • au Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM) (présidé par le Ministre de la Défense),
  • à la Confédération Nationale des Retraités à la Confédération Française des Retraites (200 000 d’adhérents) qui compte dans son conseil d’administration un administrateur de l’ANOCR,
  • à la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale –(Commission des Prestations Supplémentaires)

Son président est membre du Conseil d’Administration de :

  • l’association Jean Lachenaud qui gère des maisons de santé spécialisées dans le « moyen » et « long » séjour à La Martinière (Saclay), Fréjus et Ploemeur,
  • l’association « Conseils et Aides aux Personnes Agées ou Handicapées » (CAPAH)

Elle est membre de :

  • l’Association pour le Développement des Œuvres d’entraide dans l’Armée (ADO),
  • l’association Solidarité Défense (aide aux militaires blessés lors des opérations extérieures et à leur famille),
  • l’Union Nationale de Coordination des Associations Militaires,
  • du Comité National d’Entente (CNE)
  • du Comité d’Action des Anciens Militaires et Marins de Carrière (COMAC)

Elle est invitée une fois par an avec quelques autres associations de retraités à s’exprimer devant la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l’Assemblée Nationale.

Grâce aux nombreux liens qu’elle a noués notamment dans ces organismes l’ANOCR au niveau central peut :

  • recueillir et diffuser des informations ou orientations touchant le domaine de l’action sociale.

Par exemple sur :

  • les droits à pension d’ancienneté, proportionnelle ou d’invalidité des anciens officiers, et les droits correspondants des veuves et des orphelins,
  • la recherche ou le choix de maison de convalescence, de retraite, de moyen ou long séjour.

L’ANOCR publie:

  • dans son bulletin trimestriel des informations sur les droits des retraités et des veuves, sur les possibilités qui leur sont offertes pour bénéficier de diverses aides ou prestations,
  • des «dossiers sociaux de l’ANOCR» qui traitent de problèmes particuliers de gestion privée tels que : accès à l’aide sociale des personnes âgées, héritage, vente en viager, contrat de mariage, droits de la famille etc…

L’ANOCR s’emploie à apporter une aide aux membres de la famille militaire en complément des actions de l’Action Sociale des Armées (ASA).
En effet, l’adaptation des postes d’assistants des services sociaux au dispositif d’une armée active de format réduit ne permet pas toujours de « couvrir » efficacement les besoins d’une population de retraités très largement dispersée sur l’ensemble du territoire.

Or les retraités – notamment leurs veuves – ont souvent besoin d’une aide pour faire valoir leurs droits auprès des administrateurs ou autres organismes. Leurs ressources très modestes (que l’on songe, par exemple, qu’une veuve de Lieutenant perçoit une pension d’environ 520 € par mois!) nécessitent une aide financière que beaucoup expriment avec une très grande pudeur lorsque leur situation devient trop critique.

Les équipes sociales des groupements assurent une « présence rapprochée » qui permet de prendre un contact, rapide, amical, de faire le point de la situation et de rechercher une solution que l’intéressé (e) , dans son isolement ou son état physique déficient, n’aurait pu (ou su) par lui (elle)-même mettre en œuvre.

Toutes ces actions : visites de malades à l’hôpital ou à domicile, contacts téléphoniques, courriers, transports, démarches auprès des services publics, conseils, accomplissement de formalités, placement dans les maisons spécialisées, etc. sont, bien entendu, accomplies par des hommes et des femmes au dévouement inlassable et totalement désintéressés, donnant sa pleine efficacité à notre « bénévolat de la solidarité ».

Ces actions représentent des dizaines de milliers d’heures de « travail social » qu’on ne saurait chiffrer en termes comptables.

Indépendamment du concours efficace de ces équipes, l’ANOCR assure une entraide financière personnalisée au profit de ses membres en difficulté.

Elle peut accorder, sur proposition des présidents de groupement :

  • des allocations d’assistance (ou secours) dans des situations critiques,
  • des prêts à court terme sans intérêt pour des adhérents devant faire face momentanément à une situation difficile.

On ne saurait enfin passer sous silence, les activités, plus ponctuelles, exercées par les groupements dans des domaines variés, tels que :

  • l’institution de services de conseil et d’orientation de toute nature assurés par des bénévoles qualifiés : problèmes sociaux, familiaux, juridiques, administratifs, scolaires,
  • l’organisation d’activités culturelles ou de loisir,
  • les liaisons avec les autorités militaires et civiles régionales et locales,
  • la participation à des cérémonies patriotique,
  • la coopération à toutes actions visant, sur le plan local, à resserrer les liens Armées-Nation,
  • la collaboration apportée éventuellement aux établissements d’enseignement pour le développement, dans le cadre de l’instruction civique, de l’Esprit de Défense,
  • la participation à différents organismes concernés par les problèmes des retraités, tels les « Commissions départementales des personnes âgées » (C.O.D.E.R.P.A.).